04 Mai Protéger les données est un élément essentiel de la gouvernance des organisations
Quelles sont en 2022 les bonnes pratiques d’une bonne gouvernance d’entreprise ? Alors que les cyberattaques dont sont victimes les organisations se multiplient depuis plus de 2 ans, les nouvelles pratiques et modes de travail, l’avènement de dispositifs technologiques de plus en plus innovants et visant à protéger les bases de données, sont devenues purement stratégiques.
Mettre en place de nouveaux modes de travail et veiller à leur pérennité
Il est un élément à prendre en compte qui a fondamentalement fait évoluer les principes de gouvernance de la donnée : le télétravail. Son déploiement massif correspond à une progression sans cesse croissante des cyberattaques et des victimes. Ainsi, en 2022, les menaces de cyberattaques, notamment de ransomwares sont évidemment au cœur des préoccupations des organisations.
Compte tenu du nombre de plus en plus important de télétravailleurs et d’API déployées, les attaques des cybercriminels se trouvent grandement facilitées. Ainsi en 2022, les dirigeants et les professionnels en charge des systèmes d’information devront savoir prioriser leurs investissements.
Parmi les autres challenges que les organisations devront également relever : transformation numérique, adoption opérationnelle de nouveaux dispositifs d’analyses, démultiplication des applicatifs, etc.
Une chose est certaine, les organisations devront investir intelligemment en 2022, car les budgets ne sont pas réellement extensibles.
Un nouveau contexte technologique et économique
L’une des solutions à adopter est assurément la réduction du panel total de fournisseurs avec lesquels l’organisation travaillait afin de réduire les coûts. Ainsi, il devient essentiel de choisir des fournisseurs, notamment technologiques, offrant des solutions technologiques plus complètes et englobantes.
Et il est donc largement temps que les entreprises de toutes tailles adoptent ce modèle de paiement
L’adoption de nouveaux modèles d’investissement est aussi à considérer : le paiement à l’usage est aujourd’hui de plus en plus courant et intéressant financièrement et c’est là une opportunité à saisir pour l’ensemble des acteurs, éditeurs, clients, partenaires, etc. Ce modèle est déjà largement plébiscité du côté du consommateur lambda, à l’instar des plateformes de streaming vidéo illimité. Et il est donc largement temps que les entreprises de toutes tailles adoptent ce modèle de paiement, d’ailleurs les experts d’IDC prévoient que plus de la moitié des revenus logiciels seront cette année issus d’un modèle par abonnement.
Consécutivement à l’adoption de ce nouveau modèle économique migreront de manière croissante des workflows et workloads vers le cloud, public comme privé.
Si le premier a connu un remarquable développement en 2020, notamment de par sa facilité de mise en oeuvre face à l’urgence, le second séduit de plus en plus d’organisations pour sa promesse de sécurité, le défi principal des entreprises aujourd’hui. Néanmoins, si l’accélération de cette migration passe aujourd’hui le plus souvent par le cloud public, il semble très vraisemblable, à plus long-terme, que les organisations travailleront sur des modèles permettant une croissance rapide, souvent hybrides, plus économiques que le on-premise ou le multi-cloud.
2022, comme ces deux dernières années, nous réserve certainement de nombreuses surprises, mais les observateurs de la vie des entreprises sont d’ores et déjà d’accord pour prédire une progression rapide et constante des cybermenaces et attaques informatiques, ce qui signifie que les organisations devront rendre pérenne ces nouveaux modes de travail, leur imposant une véritable stratégie sur le long-terme…